« Un lait, deux sucre...et n'oublie pas l'expresso ne doit pas être brassé Emilie! » dis-je en voyant la gentille serveuse se depêcher à mon arriver. Comme à tout les matins me voilà entrain de commander de nouveau ce même café qui me ferait tenir toute une journée d'énergie. Enfin lui et les six autres qui suivraient! J'étais peut-être devenu dépendante, mais ce breuvage était décidement une source de réconfort quand venait le temps de poser des questions qui n'auraient jamais aucune réponses. J'expirais doucement de l'air de mes poumons en prenant le carton d'une chaleur réconfortante tout en retournant vers mon petit poste de travail. Rien d'impressionant outre un ordinateur portable, des dizaines de papiers contenant toutes les informations que j'avais pu retenir et mon éternel porte-clé qui je l'esperais me porterait chance. Rapidement mes doigts firent réagir le clavier de mon ordinateur. Je transcrivais de mon mieux tout ces papiers tâchés de tonne de café auxquels l'encre bleuâtre s'était presque effacé sous le contact du liquide. J'inscrivais nom, réponses, s'ils étaient suspect ou pas, puis retournais à verifier chaque petit détail pour m'assurer que je n'oubliais rien du tout. Des heures allaient assurément passé sans que je ne remarque quiconque dans le café, les clients allaient et venaient, moi j'étais seulement concentré dans ce boulot. Pourquoi me creuser la tête ainsi après tout? Simplement parceque j'avais un sens du devoir qui me depassait moi-même. J'avais l'impression d'avoir toutes les obligations du monde sur les épaules, je devais trouver un coupable car c'est ce que l'on attendait de moi. Toute cette pression devenait lourde à porter, plus le temps passait plus les échecs s'accumulaient, j'essayais de ne pas sombrer dans le desespoir sans grand espoir pour autant. Peut-être vaudrait-il mieux que j'abandonne cette fois ci? Quelqu'un pouvait bien trouver réponse à toutes mes questions sans que je ne doivent les poser non?

La première gorgé du café fut amer. Non seulement il était devenu froid après tout ce temps, mais en plus il n'avait même pas son expresso habituel. Je soupirais en me relevant presque morte de fatigue, ou en manque de caféine, laissant mes bottes claquer bruyamment sur le sol le long du chemin vers la caissière. Une longue file se présentait devant moi et beaucoup de tête m'étaient encore inconnu. Je ne me décourageais pas attendant mon tour dans cette file avec les quelques dollars qui me roulaient dans les doigts. Au bout de quelque seconde un des clients impatient se mit à pousser une cliente devant moi mécontent de l'attente. Une seconde me suffit pour le saisir par le poignet le plaquant contre la mince vitrine de vitre qui ne tenait que peu le poids de cet homme adulte. Sévèrement je lui disais de quitter l'endroit sans jamais revenir sans quoi je l'emmenerais au poste et un clin d'oeil à mon vieux badge suffit pour qu'il quitte sans un mot. Si je n'étais plus policière à Serenity ce badge sauvait souvent ma vie. Rapidement j'allais voir la pauvre brunette qui avait été bousculer pour m'assurer qu'elle n'avait aucun mal et d'un tont serieux je demarrais la conversation habituel. « Bonjour, je m'appelle Emma swan, detective privé.» m'exclamais-je non sans laisser une petite grimace ornée mon visage. J'aurais tellement préféré encore pouvoir dire le petit mot shérif qui à mon ouïe sonnait si bien depuis un moment. « Vous n'avez pas de mal? » dis-je en laissant un sourire très simple sur mon visage. J'étais amicale sans plus.