Can i just break down and loose it all? | KillianJones&EmmaSwan
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Sujet: Can i just break down and loose it all? | KillianJones&EmmaSwan Lun 5 Mai - 15:32
Can i just break down?
Killian & Emma
Ce n'est qu'un rêve, un jolie rêve, dans lequel je valse au milieu d'une salle alors qu'il me fait tournoyer avec vivacité. Ma robe brille de mille feux, mes mes yeux ne sont aveugler que par son magnifique regard, consummé par l'océan de sa passion je me laisse simplement aimer lors de ce court moment d'extase. Il pose une main sur ma taille, la seconde ne veut plus partir enlacer entre mes doigts et ainsi nous dansons tendis que la nuit nous acceuille dans ses bras. Alors qu'il s'approche de moi, que son souffle ardant touche ma peau, que ses lèvres ne sont plus qu'à un baiser de distance je me réveille brusquement en sentant le café désormais glacial me tomber dessus. Brusquement je me relève du bureau pour admirer le dégât de mes fantasmes et me frotte la nuque en m'assurant que personne ne se trouve dans la même pièce. Si de jour j'étais par moment ludique desormais devrais-je me mefier de mes propres rêves? Je ne dormirais pas à cette vitesse, pas avec son regard perçant le mien, j'essayais de nettoyer ce café qui coulait au sol en oubliant cette fantaisie du mieux que possible. Qu'avais-je dernièrement moi? C'était sûrement le stress je n'y voyais aucune autre solution. Mes papiers étaient noyé dans le liquide, je regardais le peu d'encre qui s'était évanouie en laissant un long soupire se faire entendre, je devrais recommencer une partie de mon travail et cela ne me plaisit aucunement. En mettant les clé dans la porte je ne m'attendais certainement pas à passé une très mauvaise matiné. J'aurais du apporter un parapluie en voyant les nuages grisâtre qui dominaient la place, mais ma tête étant encore très loin dans mes pensées, j'avais juste oublié. Je devais voir Henry pour dejeuner puis continuer ma balade habituel qui comprenait aborder le plus d'inconnu qui m'était possible pour enfin comprendre ce que l'on pouvait bien faire dans cette ville. La pluie se fit vite maitresse de la matiné et mes cheveux vinrent se coller sur ma tête. Un peu desespérer j'allais au bas de l'escalier où j'attendais normalement mon fils esperant que ses cheveux d'un noir jais apparaitraient bientôt dans ma vision. Je ne voulais surtout pas me perdre dans mon esprit perturbé du moment. Je perdais ma vision dans l'horizon en fixant les bâtisse qui surmontait la ville. Sous la pluie cet endroit ressemblait presque à New York, lors d'un instant j'avais osé m'imaginer dans cet grande ville où tout était simplement plus calme, là où je n'avais rien d'autre à penser qu'Henry. Il avait été toute ma vie pendant ce petit instant ou le bonheur m'avait entouré, ce moment où j'avais pu simplement inspirer, ce moment ou mon seul soucis était de repondre oui ou non à une question d'éternité avec cet homme que j'avais vraiment aimée. C'était si simple, si lointain. « Maman? » Je sursautais aussitôt tendis qu'il me dévisageait. « Tout và bien? » demanda-t'il d'une voix plus qu'inquiète alors que je reprenais à peine mes sens. « Oui! On va déjeuner?! » dis-je dynamiquement en me déplaçant aussitôt. Je n'étais certainement pas pour avouer à mon fils tout mes tracas, ma tête tournait beaucoup trop, il méritait ce moment de paix même si ce serait de courte durée. Le reste du dejeuner fut spécialement ordinaire, aucune question ne fut avancer sur un potentiel amoureux rendant ma journée beaucoup plus plaisante, bien sûr il me demanda si je ne voulais pas entrer pour me changer puisque j'étais complètement trempée, mais j'allais vite refuser l'offre en retournant à ma journée. Au moins j'avais vue Henry et le voir me rendait heureuse. Il enlevait un certain poids de mes épaules en un regard de compassion, il avait un don pour être attachant, ma journée serait peut-être meilleure désormais?
Un soupire ce fit de nouveau entendre. L'heure du souper allait bientôt se présenter et j'étais assise sur le sable de cette petite plage attendant je ne sais trop qui. J'avais encore passé ma journée à me tracasser et je commençais à perdre espoir lentement. Peut-être devrais-je simplement abandonner l'idée de retrouver Storybrooke? Mon regard se perdait dans la mer et perdu ainsi je me laissais doucement berçer par le rêve de ce matin sans me préocupper de ce qui m'entourait. Que ferait de mal une simple pause, un seul moment, ce n'est pas comme si quelqu'un pouvait réellement deviner qu'au bout de tout le pirate avait décidement pris sa place dans mon coeur plus que je ne serais réellement l'avouer.
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Sujet: Re: Can i just break down and loose it all? | KillianJones&EmmaSwan Mar 6 Mai - 13:33
Et la mer et l'amour...
Emma & Killian
Je n'étais pas un sédentaire. J'avais toujours eu l'habitude de voyager à travers les royaumes, à travers les mondes, même ! Ma seule attache avait toujours été mon bateau, et même à terre je favorisais toujours les lieux avec un point d'eau à proximité. Enfin, pas une mare non plus, ma réputation se refusait à me faire passer pour un marin d'eau douce. Déjà que les réflexions de Barbe Noire sur le fait que je me ramollissais me restaient encore en travers de la gorge.. Pas que je ne l'assumasse pas, loin de là, mais il n'en restait pas moins difficile de faire le deuil de ses anciennes habitudes, de son ancien comportement. Cette année à vouloir effacer ces changements me l'avait bien prouvé, j'avais beau avoir fait des efforts pour elle, pour acquérir sa confiance, pour lui montrer que je voulais être dans son camp, la vérité c'est que je l'avais aussi fait pour moi, et retourner à ma vie de pirate sans loi et sans limite ne collait pas. Cela revenait soi à rester dans le souvenir de Milah comme une ombre du passé, soi à retourner à mon état vengeur et blessé. Je n'avais pas envie de cela. Et puis, j'avais fait mon choix. Elle, sans doute pas encore, mais depuis quand le Capitaine Crochet était-il refroidi devant une dame têtue ? Je savais qu'elle avait peur, qu'elle pensait à Henry aussi -voire qu'elle se cachait derrière lui. Je savais qu'elle avait toujours été seule, tout aussi globetrotteuse, sans attache et indomptable que moi. Je savais qu'elle avait été blessée aussi, toute sa vie durant, qu'elle se réfugiait derrière ses recherches de personnes ou de vérité pour éviter de penser ou de ressentir. Je savais aussi que j'accepterais ses choix, aussi mauvais seraient-ils. Je les accepterais, mais continuerais à tout faire pour la raisonner.
Et puis, maintenant, cette ville me donnait un espoir que j'osais à peine entrevoir. Un espoir qui brillait faiblement. Nous n'étions plus à StoryBrook, elle n'avait pas à faire le choix de vivre dans un univers si proche de la Forêt Enchantée. Ici, c'était un peu comme son cher New-York où elle était si persuadée de pouvoir vivre heureuse avec Henry. Sauf que ici, elle ne renoncait pas à sa famille. Pas à moi. Je me ressaisis, époussètai ma veste en marchant d'un pas pressé dans les rues de cette ville inconnue sous le regard tantôt surpris, tantôt indifférent des passant qui louchaient sur mon crochet. Je leur accordai une moue moqueuse de défi. Et encore, je n'étais pas le plus original dans ce dédale. J'étais parti acheter de quoi faire des cartes, astiquer le pont, et du rhum, évidemment. J'avais un gros sac un toile sur le dos et pris négligemment une gorgée d'alcool en bifurquant en direction du port. Une autre satisfaction dans cette ville était la présence du Jolly Roger. Je pouvais être partout chez moi tant que ce bateau me guidait, me suivait, l'avantage de l'infinité de l'océan étant que le monde m'appartenait plus qu'à ceux qui bataillaient pour un carré de terrain.
J'arrivai sur le pont de mon bâtiment, posai le sac et rangeai la vasque dans une poche de ma veste. Je fis quelques pas, mon navire était amarré à une extrémité du port, non loin de la plage avec son habituel odeur de sel marin. Je me médusai en jetant un coup d'oeil vers le sable. Une seule silhouette s'y découpait tandis que le soleil décroissait au dessus de l'eau et des embruns. Voilà qui était surprenant, depuis quand la fille Charming passait-elle ses soirs à regarder songeusement la mer ? Je me doutais que j'allais encore me faire rembarrer, mais je crois que j'aimais bien cela, sans doute pourquoi je ne doutai pas à la rejoindre sur la plage.
- Swan ! Toi seule dans mon domaine. Que me vaut cet honneur ? Je te manquais trop ? dis-je avec un sourire exagérément charmeur.
FICHE PAR STILLNOTGINGER.
Désolé, ma réponse est un peu plus courte que la tienne, j'espère que ca te va quand même ;P
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Sujet: Re: Can i just break down and loose it all? | KillianJones&EmmaSwan Mer 7 Mai - 3:51
Can i just break down?
Killian & Emma
Si la mer semblait infini, mon regard s'arrêtait pourtant sur les vagues s'approchant doucement de moi, celle-ci était calme ce soir malgré le mauvais temps qui nous avait sourit depuis une semaine. Si la pluie avait cesser, le sable était encore trempé, le temps humide me donnait presque la nausée ou était-ce simplement mon stress? Je ne savais plus quoi penser au bout de la journée, j'étais juste exaspérer, à bout de souffle et d'énergie. Je frottais doucement mes jambes de haut en bas tout en me perdant dans la mer. De base ce n'était pas mon habitude de m'avouer vaincue, pourtant là maintenant j'étais annéantie, je n'arrivais à rien! Si longtemps on m'avait obligé de porter le titre de sauveuse, je crois que celui-ci était désormais enfoncé dans mon crâne à une tel profondeur que je me cuisait à petit feu à cause de celui-ci. Tant de question si peu de réponse. Cette ville, certes agréable, ressemblante à mon petit rêve de repos dans la ville de lumière loin de la misère et de la crainte de Storybrooke n'était rien de moins qu'un leur se déguisant sous l'aspect d'une paix. Je savais bien que sous peu ce qui semblait être un instant de répit, sans sorcière du monde de Oz voulant mettre une couche de misère par dessus celle déjà installé des années auparavant par Regina, deviendrait bientôt un cauchemar. Du moins je m'attardais à cette pensée. Rien n'irait, rien ne và jamais, il y a toujours un petit quelque chose qui provoque notre bonheur pour le piétiner à mort. Un long soupire ce fit entendre alors que je laissais ma tête tomber lourdement sur mes genoux. Comment pouvais-je être aussi négative alors qu'Henry avait besoin de moi pour être son pillier? Il avait Regina, certes, mais je voulais parraitre forte pour cet enfant qui à mes yeux était plus précieux que tout. Après tout c'était bien la seule personne dans ma vie à n'avoir jamais quitté mon chevet suivit de ce fameux pirate. Mais si j'étais le pillier d'Henry qui serait le mien? N'avais-je pas droit moi aussi d'avoir ce petit quelqu'un qui me donne du courage quand tout semble perdu?
Je fermais mes yeux lors d'un moment, respirant seulement la bonne odeur de sel marin mélangé aux vagues qui apportait une douce brûme de fraîcheur, en me laissant valser par ce simple moment où ma tête ne tournait pas. J'étais juste là, calme, ne pensant à rien et c'était un soulagement dont j'avais besoin même pour quelques secondes. Quand sa voix brisa ce long silence qui s'était installé entre moi et la mer je sursautais doucement. Levant mon regard aussitôt pour tomber sur son sourire toujours aussi charmeur je répliquais d'un roulement de yeux avant de me relever. « Pardonne moi 'Hook' , j'avais oublié que tout t'appartenait et que même un carré de sable était ton 'domaine'. » dis-je avec un sarcasme poussé. J'étais encore sur la defensive même s'il n'avait rien fait de particulier. Moi et lui c'était...compliqué. Dès qu'il se présentait je me fermais comme une huitre, comme si je ressentais dès le départ qu'en un regard il pourrait me faire tout abandonner mes craintes, mais pas question que je tombe si facilement pour quelqu'un! J'avais Henry et c'était bien assez en homme dans ma vie. « Toi, me manquer? Dit donc Killian tu prend tes rêves pour une réalité? » m'exclamais-je en acquiesçant d'un sourire moqueur. Me mordant la lèvre inférieur je réflechissais quoi dire, quoi faire. Il est vrai qu'il me...manquait. Enfin pas dans le terme où je m'ennuyais de lui ou avait besoin de lui pour avancer loin de là! Je veux dire, il a ce don pour rendre n'importequel situation un peu annodine avec son humour quelque peu poussé et c'est exactement cela qui me manquait. J'avais besoin de rire, de me décompresser, d'être juste normale pour une soirée et dernièrement mis à part Henry il était bien le seul à arriver à placer un sourire sur mes lèvres. « Alors Capitaine, j'aurais des questions à te poser. » dis-je toujours aussi moqueuse en marchant un peu sur le sable. Mes pieds enfonçaient à chaque pas, d'où l'idée stupide de mettre des bottes à talon aiguille aujourdhui, rendant la marche quelque peu compliqué. Je levais les yeux en l'air avant de me retourner pour faire face au vieux pirate avec un regard presque trop serieux. « Peux tu devenir le sauveur pour une nuit? Je prendrais bien congé! Ou alors tu deviens héro une semaine et moi l'anti-héro voguant dans la mer à bord d'un navire de pirate comme cela plus personne ne se reposera sur moi pour sauver la journée! » je me laissais aussitôt tomber au sol pour m'assoir lourdement sur le sable humide. Exasperant un long soupire je ne regardais pas vraiment la reaction de mon companion. Pour tout dire je ne m'attendais pas à grand chose, ce genre d'humour ne me ressemblait pas, mettons cela sur le stress voulez-vous?
FICHE PAR STILLNOTGINGER.
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Sujet: Re: Can i just break down and loose it all? | KillianJones&EmmaSwan Mer 7 Mai - 22:24
Et la mer et l'amour...
Emma & Killian
J'avais cru un instant qu'elle dormait, ou qu'elle était morte. Ou alors que ce n'était qu'une statue ressemblant étrangement à une Swan pétrifiée, la tête dans ses genoux et le tout recouvert par sa masse de cheveux blonds qui ondulaient au rythme de la brise marine. Elle ne bougeaient pas tandis que j’avançais sur le sable trop humide et trop mou pour crisser sous mes pieds. Mais non, elle se redressa quand j'eus parlé. Et moi qui souriais affablement, je me confrontai à un signe d'exaspération. En voilà des manières de dire bonjour, je n'avais pourtant rien dit de si irritant... si ? Elle se releva et je ne pus m'empêcher d'être mitigé, à la fois en adorant ses attitudes quand elle était sur ses gardes et à la fois en espérant sincèrement être encore de ce monde le jour où elle se déciderait à relâcher prise, à arrêter de douter de tout le monde. Pour le moment, seuls Henry et ses parents avaient réussi à la faire s’ouvrir à eux avec une confiance profonde. Mais ils étaient de la famille, pour ce qui était des autres -notamment des ses amours- on était encore à des lieues de cela.
- Sans doute me suis-je mal exprimé, mais accorde moi que te voir si près du port ressemble presque à une invitation.
Je pris un air exagérément blessé à ses remarques et posai mon crochet sur mon cœur.
- Ouch, touché. Tu es bien cruelle ce soir.
Elle fit quelques pas et je n'en dis pas plus en la suivant du regard. Le mystère n'était pas bien compliqué, Emma n'était pas du genre à mariner toute seule dans son coin -ou du moins pas en admirant l'horizon, plutôt en s'enfuyant dans une longue virée en voiture. Je l'avais peu vu depuis notre arrivée ici et j'avais eu le temps de rencontrer du monde en ville. Il semblerait qu'elle fut complètement obsédée par la recherche d'un explication à cette nouvelle bombe qui nous était tombée dessus depuis... depuis je ne savais même plus combien de temps, d'ailleurs. On était ici maintenant, et c'est tout ce qui comptait. Sauf que vue que ca n'avait rien de normal ou d'habituel de se retrouver téléporté dans une ville inconnue et vue que cela était une évènement qui arrivait à certains d'entre nous pour la troisième fois, elle pétait un peu un plomb. Elle maniait étrangement cette façon de porter le monde sur ses épaules depuis Henry tout en refusant totalement d'être responsable de quoique ce soit ou de qui que ce soit. Mais elle ne craquait pas, jamais, elle se le refusait. Je l'admirais pour cela. Et ce soir-là elle recherchait... non, décidément je ne pouvais m'empêcher de croire que c'était moi qu'elle cherchait, même inconsciemment. Elle aurait préféré retrouver son fils, ou ses parents, ou sa voiture, ou son appartement. Mais non, c'était la mer qu'elle avait choisi. Elle aura beau dire, l'océan était quand même une partie de ma vie et je n'en était jamais loin. Elle nierait sans doute en bloc, mais cela faisait du bien à mon orgueil de penser qu'elle arrêtait ses pas par ici pour moi. Ou alors c'est parce que l'océan l'apaisait, mais ca revenait au même, j'arrivais toujours à me rajouter à l'équation. Ce fut donc avec un sourire plus satisfait que jamais que j'affrontai son regard sérieux et ses pensées bien réfléchies. Je me retins de faire une réflexion moqueuse mais haussai tout de même un sourcil amusé alors qu'elle s'asseyait en me tournant le dos. C'était moi le anti-héros ? Je ne pus m'empêcher d'être... flatté, heureux, satisfait de cette désignation, et ce profondément. C'est pour ce genre d'instant, je crois, que je m'étais résigné, que je m'étais battu et que je me battais encore. Parce que dans ma désignation du anti-héros, c'est soit un méchant que l'on apprécie ou admire malgré ses mauvaises actions, soit un gentil chiant à souhait. Et, franchement, les deux m'allaient.
- Tu m'accordes une nuit, Swan ? Carte blanche ? demandai-je plus pour moi-même que pour une quelconque réponse.
Je m'approchai d'elle. Elle avait vraiment besoin de décompresser. Maintenant, j'avais deux options. Être excessivement attentionné et confident, à la méthode Charming, ce qui impliquait des massages du dos, des chocolats chauds, de longues discussions tantôt apaisantes tantôt transcendantes et des regards un peu condescendants qui se veulent hautement compréhensifs genre "Je comprend entièrement et je suis avec toi, toujours". Ou alors il y avait ma méthode. Or elle était ici, et non avec les Charming, le choix était vite fait.
- Très bien Pirate Swan, cette nuit ton sauveur va te permettre de te détendre, et je ne connais qu'une manière. Retire donc tes chaussures de ville, c'est la mer ici ! m'exclamai-je tout à coup.
Je me baissai vers elle et précisai avant qu'elle ne se pose des questions :
- Et non, je ne parle pas du rhum... Du moins pas tout de suite, ca viendra peut-être plus tard si le début ne suffit pas.
En faisait attention avec mon crochet, je la saisis fermement sous les bras et au creux des genoux et la soulevai soudainement en la serrant contre moi. Je ne le lâchais pas du regard en m'approchant de plus en plus d'elle tout en avançant sur la plage. Je lui adressai une moue entendue et j'étais tout près de son visage, mon nez la touchant presque lorsque... Je la lâchai dans l'eau, purement et simplement. Ce n'était pas profond, assez pour qu'elle ne se fasse pas mal en tombant quand même. Du moins j'espérais.
- Alors, que penses tu de mes méthodes ? Rafraichissant, n'est-ce pas ? lui demandai-je, ostensiblement moqueur et amusé.
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Sujet: Re: Can i just break down and loose it all? | KillianJones&EmmaSwan Jeu 8 Mai - 23:32
Can i just break down?
Killian & Emma
Il était arrivé au moment où je l'attendais le moins, mais devais-je me susprendre rendu où on en était, il était toujours là quand je l'attendais le moins. Avais-je inconsciement choisit la mer pour le voir? Je ne sais, après tout ce serait inconscient, mais il est certain que je n'avais rien prévu. Je voulais juste ce moment de calme ou enfin mes épaules se délivreraient du poids que l'on m'avait imposé. Toute ma vie je l'avais passé sans prendre personne sous mon aile et pourtant me voilà voulant régler le poids de tout un monde. Je sais c'est étrange comment quelqu'un peu changer si facilement, si rapidement, si drastiquement. J'étais la jeune fille au coeur de pierre qui s'était attendrie pour un gamin, un enfant que je n'aurais jamais crut pouvoir tenir dans mes bras de toute ma vie, celle qui désormais pouvait aimer sans avoir peur. Enfin c'était un grand mot. J'avais peur à chaque jour qui passait, j'avais peur de perdre Henry, de tout perdre et cela me poussais à ne vouloir m'attaché à quiconque. Il n'en faisait pas exception ce cher Killian, je ne voulais m'avouer qu'intérieurement je m'étais attaché à cet être qui longtemps j'avais crut serait mon ennemi, tout comme les autres je le repoussais un peu plus. J'avais peur d'être brisée, peur d'être blessée, je ne voulais pas risquer d'encore devoir me ramasser moi même à la cuillière après une relation échouer. Tout comme Neal n'avait vraiment pu retrouver l'adolescente amoureuse même lors de nos derniers moments. Neal...Cette blessure fraîche me semblait si lointaine et pourtant je savais qu'il nous avait quitté si rapidement. J'étais encore attristé qu'Henry ne puisse savoir qui il avait perdu, croyant qu'il n'était qu'un simple inconnu qui m'avait abandonné à sa naissance , puisque ce n'était pas tout ses souvenirs qui étaient de retour. Cette pensée me rendait triste, je devais continuer mon petit bout de chemin sans jamais vraiment savoir ce que nous aurions pu être. Des amis? Oui j'ose esperer que nous serions devenu de bon amis car jamais ô grand jamais je n'aurais osé me fondre à nouveau dans ces bras. Je me detestais pour l'aimer malgré tout, l'aimer encore, mais pas assez pour sacrifié ce qui me restait de moi. J'étais forte seule, j'étais forte sans attache et quand je m'attachais je devenais trop émotionnelle. Je m'impliquais trop dans mes relations, j'y perdais mes sens, j'y perdais tout toujours. J'avais osé aimer un homme singe à New york, un voleur à tallahassee et par le même coup j'osais dévelloper de l'affection pour un pirate infirme aux tendances un peu trop volage. Soyons sincère Killian semblait être un homme cherchant uniquement quelqu'un pour remplacer celle qu'il avait perdu des années auparavant et je me refusais catégoriquement de ne devenir qu'un nom tattoué accompagnant celui d'une autre. Si je tombais amoureuse à nouveau ce serait pour la dernière fois, plus de deception, plus de coeur brisé, juste quelqu'un qui m'accompagnerait jusqu'à ce que je ne sois plus qu'une vieille dame radotant sa vie sans cesse. Si je tombais amoureuse ce serait pour toujours car l'échec n'était plus une option! Pourtant depuis que nous étions dans cette ville j'étais loin de pensé à mes sentiments, je pensais aux autres à un tel point que je m'en perdais dans le processus, je ne faisais qu'harceler tous les habitants de questions qui n'avaient aucun sens. J'étais au bord du gouffre, paranoïaque, à bout de souffle. C'est ce sentiment d'impuissance qui m'avait emmener à me morfondre seule au bord de la mer. Je n'avais pas besoin de me faire dorloter par Mary-margaret et David. Je n'avais pas besoin d'entendre Henry encore me dire que tout à un but et que l'espoir n'était jamais perdu. Je n'avais pas besoin d'entendre Belle me dire de juste tout arrêter. J'avais besoin d'être autre chose qu'une sauveuse, j'avais besoin d'être normale juste pour une petite journée. Ils disent que tout arrive pour une raison, j'imagine que la raison avait décidé que je me calme au bord de la mer afin de provoquer notre rencontre, ou encore c'était moi qui avait voulu le voir.
En moins d'une seconde j'étais sur ma défensive par rapport au pirate qui était venu me parler humblement. Je ne me sentais pas en colère, mais j'admet que je relâchais ma pression un peu durement sur lui. Voyons le côté positif des choses...je me relâchais? «Une invitation? Dit donc, dans les deux c'est toi qui s'ennuie si pour toi quelqu'un assit sur la plage t'envoie des signaux! » dis-je en roulant mes yeux vers le ciel. Je savais bien qu'il ne méritait pas que je l'attaque, mais au moins il prenait généralement bien mes attaques. Aussitôt il prit un air blessé portant son crochet par dessus sa poitrine en lançant une réplique qui me fit très légèrement mais alors très légèrement sourire. « Cruelle? » dis-je ne désirant vraiment de réponse. C'était plus un tont de satisfaction avec un regard qui disait "oh moins je t'ai blessé minimalement, j'ai gagné, fin de l'histoire" tout en me retournant pour marcher un peu dans ce sable bien trop humide. Rapidement je venais au vif du sujet, ma depression, demandant en blaguant un peu que ce cher Killian me remplace même lors d'une simple nuit. Ce serait trop beau pour être vrai, pouvoir retourner à celle que j'étais bien avant storybrooke, mais en même temps malgré tout ce qui avait bien pu se passé je ne sais pas si réellement j'y arrivais. Abandonné qui j'étais...je l'avais bien fait à New York! Une longue année de bonheur, une année dans laquelle je n'avais eu à penser qu'à nourrir mes plantes, qu'à m'occuper de mon fils. Une année sans problème réel outre cette fameuse question qui me prendrais toute une vie de fidèlité en échange d'une réponse positive. Pourtant je ne crois pas que je serais apte à vraiment tout abandonné, même si j'en étais certaine, maintenant quelque chose me retenait avec tout ceux que je connaissais et pas seulement notre arrivé à Serenity city! Je sais que Killian m'adressa la parole lors d'une seconde, mais perdu dans mes pensées je ne l'écoutais pas. J'étais simplement si pensive que je perdais presque le fil de la réalité lors d'un moment. J'étais de nouveau assise quand soudainement j'entendis la fin de sa phrase et le devisageait surprise. «Retirer mes chaussures? » dis-je incertaine, mais aussitôt il continuait parlant de rhum et me faisait hausser un sourcil. Que comptait-il faire? Je ne m'attendais certainement pas à ce qu'il me saissise dans ses bras et sur le coup je me raidit simplement sans vraiment bouger. Je ne pris que quelques secondes pour réaliser ce qui se passait et criais «HOOOOOOOOOOOK!» juste avant qu'il ne me relâche dans l'eau presque glacial. Je me relevais aussitôt en expirant le choc que je venais de subir d'un long " Ooooooh!" avant de me reculer du pirate pour retomber par moi-même dans l'eau. N'oublions pas que je portais des chaussures à talons,dans la mer ,c'était une maladresse garantie! Je me relevais encore...et encore...et encore. Après près de six saut dans l'eau je finissais par reprendre mon équilibre avant de fixer killian d'un regard noir.
«Tu es un .... » dis-je en voulant lui sauter au cou pour lui faire subir les conscéquences de ses actes sans pour autant être capable de sortir le reste de ma phrase de ma bouche, mais mon geste fut un peu innutile puisque je n'avais réussie à faire un pas sans que mes bottes s'enfoncèrent dans la vase. Oui car après la plage vient la vase, le pire endroit où porter des souliers, et mes bottes y étaient prises. Furieuse je relevais mon regard vers celui qui devait décidement s'amuser. « J'espère que tu es satisfait! » m'exclamais-je en enlevant mes chaussures d'un geste brusque. Je les lançaient au loin sur la plage en me mordant les lèvres remarquant que ma reaction avait peut-être été un peu trop violente quoique tout c'était décidement retourner contre moi. Passant rapidement les mains dans mes cheveux je m'avançais vers lui tranquillement semblant un peu plus décompresser. Je dois admettre que ce bain glacé m'avait aider à me changer les idées car à pars pensé à lui couper sa main restante plus rien n'arrivait à entrer dans mon crâne. « J'espère pour ta survie que tu as des vêtements de rechange car il n'est pas question que je rentre dans cet état à la maison.» dis-je avec une moue boudeuse. Peut-être aurais-je du m'excuser d'avoir voulu sa mort? Peut-être. « Rafraichissant? Tu veux que je meurt d'une pneumonie oui!» répliquais-je avec finalement un sourire tout aussi moqueur aux lèvres.
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Sujet: Re: Can i just break down and loose it all? | KillianJones&EmmaSwan Lun 12 Mai - 22:12
Et la mer et l'amour...
Emma & Killian
Emma n'avait pas réagi, du moins pas entièrement. Elle s'était enfermée dans sa bulle, encore, et plus rien de son environnement ne l'atteignais. Elle ne m'entendait même pas, restait buttée dans ses pensées et campée dans ses positions. Encore. Emma avait des problèmes ? Elle les réglait seule, comme elle l'avait toujours fait. Certes, on finissait par réussir à l'aider parce que ses problèmes avaient la fâcheuse tendance à nous retomber dessus, nous pauvres habitants de la Forêt Enchantée. Enfin, ex-habitants, étant donné que le sort avait décidé de se foutre allégrement de nous en nous déménageant à loisir. Je crois qu'on commençait à en avoir marre et qu'ils ne priaient plus que pour rester et s'établir une bonne fois pour toute dans un lieu paisible. Bon, j'avais la fâcheuse impression que cette ville serait loin d'être calme, étant donné les sacrés numéros qu'on croisait. Donc, je disais. Emma. Ah cruelle et douce à mes yeux Emma. Elle qui créait un mur de pierre autour d'elle, même quand elle désespérait de trouver des épaules solides auxquelles s'accrocher, j'en étais persuadé. Ce qui était beau avec elle, c'est que ce n'est pas par fierté mal placée qu'elle se refusait aux autres. C'était par peur. Par habitude. Je savais ce que c'était quand les espoirs qu'on se crée sont systématiquement anéanti et qu'il ne nous reste que nous-même pour avancer. Mais bloody hell, Emma ! Ne pouvais-tu pas juste t'ouvrir un peu pour une fois ? Ou fallait-il vraiment que je fasse tout ? Parce qu'on en était là. Je pourrais donner mon autre main pour cette femme. Je pourrais accepter de passer ma vie à la rechercher. J'avais déjà offert sans aucune hésitation aucune mon bateau pour elle. Mon Jolly Roger. Bon, évidemment les évènements récents avaient fait que je l'avais récupéré, mais je pensais ne plus jamais le revoir et j'en avais fait mon deuil à l'instant où je l'avais retrouvée à New-York. Ou peut-être quand elle avait retrouvé la mémoire, parce que le coup dans les parties pour les retrouvailles m'avait laissé un goût amer dans la bouche. Mais je ferais tout cela, rien que pour ces instants comme celui-là, alors que moi-même, je l'avouai, avais un instant hésité à la lâcher dans l'eau pour la garder un peu plus contre moi. Ce fut sans doute le cri qui me décida, mes pauvres tympans... Mon léger amusement se transforma en rire sincère que je réprimai tant bien que mal en la voyant patauger pour se redresser convenablement.
- Je t'avais dis qu'il fallait retirer tes chaussures, dis-je entre deux rires étouffés, un grand sourire aux lèvres et ma main valide pliée en poing juste devant pour le dissimuler.
Elle se releva enfin, dégoulinante, plantée devant moi alors qu'on avait de l'eau jusqu'aux genoux. Ses yeux m'assassinaient, moi je ne pus m'empêcher de la couvrir d'un regard bienveillant, quoique toujours amusé.
- ... un pirate, love, c'est ce qui fait le charme, complétai-je à sa place.
*Et toi une sauveuse*, pensais-je très fort. Mais ce n'était pas le moment de lui rappeler, elle m'avait bien fait comprendre que c'était ce statut qui lui pesait. On lui mettait la pression de toute part, mais elle se la mettait encore plus en refusant d’extérioriser ce qu'elle ressentait, en refusant de partager la pression. Pourtant on ne demandait que cela, les Charming et moi. Elle ne pouvait arrêter d'être la sauveuse, mais elle avait aussi le droit d'être juste Emma, ce soir-là. Juste Emma, avec juste moi. Je regardais les chaussures voler, j'avais un instant cru qu'elle me les enverrait à la tête, pour être honnête. En la voyant se rapprocher, sans me défaire de mon sourire, je soufflai "Presque" en réponse à sa dernière exclamation. Mais elle paraissait plus détendue, déjà. C'était un premier pas. Mais c'était le plus facile. Le reste allait être... douloureux. Parce que je faisais beaucoup pour elle, et ce n'est pas le fait qu'elle ne me rende pas autant qui me dérangeait, c'était plutôt qu'elle ne pouvait pas. Je ne pouvais le permettre. Les problèmes de Storybrooke avaient été apportés ici aussi. Je ne voulais même pas y penser. Je me figeais et déglutis avec peine. En réalité, j'avais parfaitement de quoi la revêtir pour être au sec. Je savais exactement où ils étaient, ces vêtements. Je connaissais les détails des coutures et les endroits abimés. Mais plus que tout, je craignais qu'ils n'aient encore le même parfum après toutes ces années. C'était... une mauvaise idée. Très mauvaise. Je me forçais à effacer l'image d'Emma dans les tenues de Milah de ma tête, mais celle-ci s'obstinait.
- Non, lançai-je sèchement.
Emma, qui venait de parler plutôt avec humour, ne dû pas comprendre. Je me repris, essayant de reprendre contenance et humour.
- Non je veux dire que, enfin, oui, il doit rester des tenues de quelques matelots. Et non, je ne veux pas que tu meurs.
La fin aussi, était un peu brutale. Tant pis. J'espérais vraiment que des matelots avaient laissé quelques vêtements. J'avais fait mon deuil de Milah. Et Emma n'était pas comme elle. Vraiment pas. Milah s’intégrait au bateau comme si elle en faisait partie, elle est rentrée dans ma vie parce qu'elle adhérait à mes idéaux d'alors. On partageait les mêmes pensées, les mêmes désirs. On était pareils. Avec Emma, c'était différent. Oui je le comprenais, mais elle ne se contentait pas d'appuyer ce que j'étais, elle le bonifiait, l'élevait.
- Allez, suis-moi Swan, lui dis-je, plus souriant cette fois-ci.
Je l'emmenai hors de l'eau pour la diriger vers mon bateau. Le soleil avait complètement disparu, on ne voyait pas grand chose et le fond de l'air s'était refroidi vite. C'est en imitant ostensiblement le preux chevalier que je retirai ma veste et lui mettais sur les épaules. Je récupérai ses chaussures d'un coup de Crochet et nous étions à nouveau en train de marcher sur la plage déjà humide.
FICHE PAR STILLNOTGINGER.
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Can i just break down and loose it all? | KillianJones&EmmaSwan